Les frais de notaires, aussi appelés frais d’acquisition, correspondent à la somme qui devra être remise au notaire à l’issu d’un achat immobilier. Ils représentent un certain pourcentage du prix de vente d’un bien immobilier et sont essentiellement composées de taxes et d’impôts, et payés, donc, à l’état. Bien que connus de tous, les frais de notaire, leur composition et leur fonctionnement paraissent souvent flous pour la plupart des gens.
Sur quelles opérations s’appliquent les frais de notaire ?
Lors d’une vente immobilière, les acquéreurs doivent régler, en plus du prix de vente du bien, les frais de notaire. Le montant des frais d’acquisition paraît souvent exorbitant aux acheteurs, cependant les frais de notaire lors d’une vente immobilière ont une utilité bien réelle. En effet, le travail de vérification effectué par le notaire (conservation des hypothèques, cadastre, copies des PV d’assemblées générales de copropriété, etc.) permet d’assurer la sécurité juridique des transactions immobilières. Ce qui garantit à l'acheteur une propriété que personne ne pourra venir contester ou revendiquer. En rédigeant et en signant les actes qu’il remet à l’acheteur et au vendeur, le notaire engage sa responsabilité. Il effectue toutes les démarches nécessaires, afin de permettre aux parties de réaliser une transaction sans mauvaise surprise.
Également appelés « émoluments », il s’agit de la rémunération du notaire pour la réalisation de l’acte notarié. La rémunération du notaire représente en général qu’un dixième du montant des frais d’acquisition. Le reste du montant payé par l'acheteur sont des taxes et des impôts. Les honoraires du notaire restent les mêmes quel que soit le type de bien concerné par le projet (maison ou appartement, neuf ou ancien, etc). Seule la valeur du bien augmente ou diminue ses honoraires.
Les débours et frais de déplacement
Dans certains cas, le notaire peut également vous facturer des dépenses annexes à la transaction immobilière, comme d’éventuels débours et/ou des frais de déplacements qu’il faudra évidemment prendre en compte dans le processus pour savoir comment calculer les frais d’acquisition. Il s’agit des frais déboursés par le notaire pour le compte de son client, notamment pour rémunérer les différents intervenants lors du projet de vente, comme un géomètre si nécessaire, régler le prix des certificats et documents officiels, ou encore payer les frais exceptionnels réalisés à la demande des clients, comme les frais de déplacement. 3 conseils pour faire baisser les frais de notaire - Découvrir l'article
Les taxes
Les taxes représentent l’essentiel des frais d’acquisition et varient d’un logement à l’autre selon le type de bien et la nature de l’acte. Les premières taxes comprises dans les frais d’acquisition sont les droits de mutation. Également appelés « droits d’enregistrement », il s’agit des impôts reversés aux collectivités territoriales et à l’État. Les droits de mutation ne s’appliquent pas lors de la vente de logements neufs. De plus, à chaque vente immobilière, le Trésor public demande une taxe de sécurité immobilière pour l’enregistrement des actes dits authentiques – à l’instar de la signature de l’acte de vente – et la publicité foncière. Dans certains cas, l’État peut également vous réclamer d’autres taxes additionnelles comme la taxe sur les terrains devenus constructibles ou la taxe sur la plus-value. Si vous souhaitez connaître le montant des frais d’acquisition qui s’appliquent pour votre cas, vous devrez bien prendre en compte l’ensemble de ces éléments pour calculer les frais de notaire à régler à la fin d’une vente immobilière. Un bien à vendre ? Quel est le meilleur moment pour se lancer ? - Découvrir l'article