Depuis début 2025, les prix de l'immobilier à Paris se sont stabilisés, après une baisse amorcée en 2023 qui avait fait passer certains arrondissements sous la barre symbolique des 10 000 €/m². Cette accalmie sur les prix laisse aujourd'hui entrevoir les signes d'une légère reprise, avec des premiers indicateurs haussiers observés dès ce premier trimestre 2025.
Pour de nombreux experts, cette stabilisation pourrait préfigurer une tendance haussière plus marquée d'ici la fin de l'année, voire en 2026. Une bonne nouvelle pour les propriétaires qui pourraient voir la valeur de leur bien repartir à la hausse, mais une situation qui incite aussi les acheteurs à se positionner avant un nouveau cycle d'augmentation des prix.
Quels sont les facteurs qui expliquent cette stabilisation ?Est-ce le bon moment pour acheter ou vendre à Paris ?
Prix immobilier Paris : la stabilisation puis la reprise en 2025
Après une période de recul, les prix repartent à la hausse
Après unepériode de stagnation inédite suivie d'une baisse marquée à partir de 2023, les prix du mètre carré à Paris ont atteint un point bas fin 2024. À cette époque, 10 arrondissements étaient passés sous la barre symbolique des 10 000€/m².
Mais depuis le début de l’année 2025, on observe un retournement de tendance. Le prix moyen du mètre carré est remonté à 9 502€ en juillet 2025, avec seulement 9 arrondissements désormais sous les 10 000€/m². Une hausse modérée qui pourrait marquer le début d’un nouveau cycle de progression des prix, attendu d’ici la fin 2025 voire en 2026.
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Prix immobilier Paris : vers une stabilisation durable des prix ?
Depuis début 2025, les signaux de reprise se dessinent peu à peu. Après une forte hausse des taux d’intérêt en 2023, qui avait sérieusement réduit le pouvoir d’achat des ménages, la tendance semble aujourd’hui s’inverser., qui avait sérieusement réduit le pouvoir d’achat des ménages, la tendance semble aujourd’hui s’inverser.
Bonne nouvelle : la Banque centrale européenne a baissé plusieurs fois ses taux directeurs, ramenant le taux de dépôt à 2 % en juin 2025. Résultat ? Les taux d’emprunt immobilier tournent désormais autour de 3 % sur 20 ans.
Avec la politique de relance de la BCE, et un climat politique plus apaisé en France, le marché parisien a retrouvé un peu de sérénité. Les prix se sont stabilisés, et on observe même une légère hausse depuis le début de l’année. Est-ce le début d’un nouveau cycle haussier ? Il est encore un peu tôt pour l’affirmer, mais de nombreux indicateurs laissent penser que la tendance pourrait bien se confirmer d’ici fin 2025, voire en 2026, il faut donc rester mesurer, considérant aussi la géopolitique comme une variable influente.
Affaire à suivre !
Prix immobilier Paris : comment expliquer la stabilisation, voir hausse des prix ?
Prix immobilier Paris : des taux d’intérêts bas, et le retour des acheteurs
Comme dit précédemment, depuis fin 2024 et début 2025, la situation évolue. La BCE a baissé ses taux directeurs, ce qui a permis aux banques de proposer des taux d’emprunt plus attractifs. Cela a pu redonner de la marge de manœuvre aux acheteurs, qui commencent à revenir sur le marché avec plus de visibilité. Moins de négociations, plus de concurrence entre acheteurs : cela entraîne mécaniquement une pression à la hausse sur les prix.
Les acheteurs qui étaient attentistes fin 2023 et en 2024 (dans l’attente d’un contexte plus favorable) sont aujourd’hui plus enclins à se lancer. (dans l’attente d’un contexte plus favorable) sont aujourd’hui plus enclins à se lancer. Même si la reprise reste progressive, elle se fait sentir, et les vendeurs retrouvent eux aussi un peu de pouvoir dans la négociation.
Deux éléments ont également contribué à stimuler le retour des acheteurs :
L'exonération de droits de donation familiale, introduite dans la loi de finances 2025, permet à des parents ou proches de donner jusqu’à 100 000 € sans taxation, à condition que cette somme serve à financer l’achat d’une résidence principale ou des travaux de rénovation énergétique. Cette mesure a facilité l’apport initial de nombreux primo-accédants, en particulier les plus jeunes, et renforcé leur capacité à concrétiser un projet immobilier.
L'élargissement du Prêt à Taux Zéro (PTZ), qui permet désormais à davantage de primo-accédants de bénéficier de conditions d'emprunt très avantageuses. Combiné à la baisse des taux bancaires, ce coup de pouce supplémentaire a renforcé leur capacité d’achat et accéléré leur retour sur le marché.
Prix immobilier Paris : les voyants sont-ils au vert pour le marché immobilier parisien ?
Un regain d'activité confirmé par les volumes de ventes
Après s’être enfin stabilisées au 4e trimestre 2024, les ventes de logements anciens en Île-de-France ont connu un véritable rebond début 2025 : +21 % au 1er trimestre, soit environ 5 000 transactions supplémentaires par rapport à la même période en 2024.
Ce regain d’activité s’explique par deux facteurs principaux :
D’une part, c'est un peu le même mécanisme que la montée des prix, la solvabilité des ménages s’améliore progressivement grâce à la baisse des taux d’intérêt décidée par la BCE (taux de dépôt à 2 %), redonnant un peu d’air aux emprunteurs.
D’autre part, l’annonce d’une hausse des droits de mutation dans certains départements au 1er avril 2025 a incité de nombreux acheteurs à accélérer leurs projets pour boucler leur achat avant l’échéance.
Ces éléments ont contribué à faire revenir les acheteurs sur le marché parisien, ce qui a augmenté la concurrence sur certains biens et limité les marges de négociation, ce qui pourrait amorcer une tendance haussière sur les prix dans les mois à venir.
Prix immobilier Paris : pourquoi l’ITI à Paris reste aussi élevé ?
Ce regain d’activité en ce début d’année 2025 se ressent aussi très concrètement à travers un indicateur bien connu du marché : l’ITI, ou Indice de Tension Immobilière. À Paris, il reste particulièrement élevé. Et ce n’est pas un hasard : la capitale attire à nouveau, pour plusieurs raisons bien identifiées.
Parmi les grands changements récents, on observe une baisse d’intérêt pour les maisons de banlieue. Après la crise du Covid-19, beaucoup de Parisiens avaient fait le choix de s’éloigner, à la recherche d’espace et de calme, encouragés par le télétravail. Mais depuis, les habitudes ont changé : le présentiel revient, les trajets se raccourcissent, et Paris redevient une évidence pour de nombreux ménages. Au final : la demande pour les appartements à Paris repart à la hausse.
Ajoutez à cela des taux d’intérêt plus doux et des coups de pouce publics renforcés (comme le PTZ élargi), et on comprend mieux pourquoi le nombre d’acheteurs augmente plus vite que l’offre. Cela entretient un marché dynamique, où la tension reste forte. En clair : Paris attire, et ça se voit dans les chiffres.
Prix immobilier Paris : Comment bien vendre dans ce contexte de stabilité ?
Les fluctuations du marché immobilier ne sont pas maîtrisables. En tant que vendeur ou acheteur on ne maîtrise ni les prix de vente, ni les taux d'intérêt bancaires qui pour autant ont un vrai impact sur la rentabilité d'un projet.
En revanche, un élément peut être maîtrisé : les coûts annexes d'une vente ou d'un achat immobilier, comme celui des frais d'agences immobilières. Et bonne nouvelle pour les porteurs de projets immobiliers, aujourd'hui il est possible de vendre un bien en France en payant un tarif approximativement 40% moins cher par rapport au marché.
Prix m2 Paris : Estimer correctement son bien immobilier pour ne pas risquer de le "cramer" sur les portails
Bien que le terme ne soit pas très élégant, "cramer son bien immobilier" sur les portails est un fait bien connu des propriétaires et des agences immobilières. Cramer son bien, c'est le publier sur les portails immobiliers à un prix de vente bien trop élevé par rapport à sa valeur réelle en espérant le coup de cœur lors d'une visite et/ou une marge de négociation faible. Mais dans les faits, surestimer son bien entraîne une seule chose : aucune visite sur le bien car les acheteurs renseignent un prix maximum sur les portails, si vous êtes au-dessus, ils ne le verront pas. Pas de visites, c'est un bien qui reste longtemps publié, on doit alors procéder à une baisse de prix qui est visible par les acheteurs. Le bien est ainsi publié longtemps, a subi une ou plusieurs baisses de prix, les acheteurs se disent qu'il y a un loup, ils ne se déplacent pas : le bien est invendable ou alors à un prix bien inférieur que ce que le vendeur aurait pu toucher en le mettant en vente dès le début au bon prix.
Pour éviter cette situation, faites appel à un expert qui viendra estimer et vous conseiller sur la meilleure stratégie de vente.